Till Aly
Salué pour sa facilité naturelle à la direction d’orchestre et de chœur, son aisance et une vision convaincante de sa musicalité, Till Aly est invité par les meilleurs ensembles comme le SWR Vokalensemble et le MDR Rundfunkchor. Il fait émerger un spectre impressionnant de nuances, de couleurs, de clarté, de luminosité, par une forte présence et une interprétation puissante.
Son activité artistique s’exprime à l’Euroclassic Festival, aux festivals de Bourges, de Milan, à l’Europa Bach Festival, au WDR de Cologne, au SWR de Stuttgart, à Hambourg, Munich, Berlin et Paris où il dirige l’Orchestre Musici Europae, les Muses Galantes, le Chœur de Paris et le Chœur de la Trinité. Il se produit également aux Etats-Unis, en Asie, en Amérique du Sud et au Proche-Orient, invité par la fondation de Daniel Barenboïm.
Till Aly interprète des œuvres du répertoire lyrique et symphonique, comme Le Martyre de Saint-Sébastien de Debussy, Le Service Sacré de Darius Milhaud, Le Paradis et la Péri de Schumann, Alexandre Nevski de Prokofiev et des œuvres de Stravinsky, Shostakovitch, Bartok, Janacêk, Berg, Beethoven, J.S. Bach, Mozart, Mendelssohn, Poulenc, Berlioz, Dallapicolla et Verdi. Il a également travaillé avec des compositeurs comme Michèle Foison, Javier Torres Maldonado, David Chaillou, Brian Ferneyhough et Iannis Xenakis. Till Aly a fait découvrir l’œuvre exceptionnelle de Lili Boulanger par ses concerts et par la création de la version orchestrale de l’Hymne au Soleil en 2017.
Dans sa discographie figurent notamment des œuvres de Bach, Couperin, Mozart, Mendelssohn, Schumann, Shostakovitch, Berlioz, Hindemith, Dvorak et Poulenc (WDR, SWR, Hänssler et Radio France).
Né à Berlin, Till Aly y débute son parcours musical, puis au Conservatoire supérieur de Dresde dans les classes d’Irène Weissing pour le piano, Raphael Alpermann pour l’orgue et le clavecin, Hans Christoph Rademann pour la direction de chœur et d’orchestre.
Photo © Elsa Laurent
Il perfectionne la direction de chœur et d'orchestre avec Sylvain Cambreling, Jorma Panula, Gustav Sjökvist, Helmuth Rilling et Fabio Luisi. Il affine ses talents de pianiste avec Vladimir Feltsman.
À Paris, son professeur, André Isoir, titulaire émérite des orgues de Saint-Germain-des-Prés, admire le « musicien impeccable » et le « polyglotte distingué ».
Sylvain Cambreling remarque « sa précision, sa finesse, son souci du détail et ses connaissances des styles (qui lui) permettent de parvenir à de magnifiques résultats ».