Le Choeur de la Trinité
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Prochains concerts

30 janvier - 1er février 2026 : Vêpres de la Vierge (Monteverdi)

10 - 11 avril 2026 : 30 ans du Chœur de la Trinité

(Messiaen, Foison, L. Boulanger, Mozart)

Claudio Monteverdi, Vêpres de la Vierge

(Vespro della Beata Vergine - Venise 1610)


samedi 31 janvier 2026  —  20h
dimanche 1er février 2026  —  15h

Église Saint-Roch
296 rue Saint-Honoré / 4 rue Saint-Roch - 75001 Paris

 

Sopranos : Véronique Housseau & Lucy Page 
Alto :   Axelle Verner 
Ténors : Sebastian Monti & Vincent Lièvre-Picard 
Baryton : Luc Dhénin 

Chœur de la Trinité
Chœur de Paris
Orchestre Les Muses Galantes

Direction Till Aly

 

En 1610 Claudio Monteverdi a quarante-trois ans. Né à Crémone, il est, depuis vingt ans musicien puis maître de chapelle à la cour de Vincent Gonzague, le duc de Mantoue. Il a déjà publié cinq livres de madrigaux, composé deux opéras : Orfeo et Arianna, qui l'ont déjà rendu célèbre dans l'Europe musicale. Mais il se lasse de la cour de Mantoue et fait l'objet depuis quelques années des attaques d'Artusi, défenseur obstiné des règles polyphoniques de la « prima prattica ».

C'est donc vers le Pape Paul V lui-même qu'il se tourne, pour lui offrir en personne une double composition visant à obtenir une reconnaissance magistrale de son art auprès des plus hautes autorités religieuses :

  • La Missa in Illo Tempore dans le style respectueux de la pratique polyphonique de l'époque.
  • Les Vêpres de la Vierge combinant avec éclat les inventions du futur et l'écriture traditionnelle.

Monteverdi espère non seulement faire taire « les bouches injustes » mais surtout trouver un emploi et, pour son fils aîné, une place au séminaire romain. Ces deux objectifs ne seront pas atteints. Même si sa musique est acceptée plus pour le classicisme de la Messe que pour la modernité des Vêpres. Et Claudio Monteverdi s'en retourne à Mantoue. Pour peu de temps puisqu'il devient en 1613 le maître de chapelle de la Basilique Saint Marc à Venise. C'est dans cette fonction prestigieuse que, de son propre aveu, il passera les années les plus heureuses de son existence.

Les Vêpres, dont on ne sait si elles ont jamais été interprétées dans leur ensemble à cette époque, sont constituées de cinq psaumes, un hymne : Ave Maris Stella et un cantique : le Magnificat. Le compositeur introduit entre chacune de ces parties de la célébration liturgique des petits concerts chantés par des solistes.

Pour Philippe Beaussant, nous avons là « une sorte d’encyclopédie de la musique sacrée à l'aube du XVIIe siècle. Tous les styles s'y croisent : vastes psaumes à six, sept, huit ou même dix voix en deux chœurs ; antiennes pour un, deux ou trois solistes ; pages virtuoses et méditations sur phrases de plain-chant grégorien ; monodies récitatives, sonates pour huit instruments ; somptueux appareil instrumental ou basse continue seule ».

30 ans du Chœur de la Trinité

Olivier Messiaen  —  O sacrum convivium

Michèle Foison  —  Requiem

Lili Boulanger  —  Psaume 130 « Du fond de l'abîme »

Wolfgang Amadeus Mozart  —  Vêpres solennelles du dimanche

vendredi 10 et samedi 11 avril 2026

Église de la Sainte-Trinité
Place Estienne-d'Orves - 75009 Paris

Pour le trentième anniversaire de sa fondation en 1996, le Chœur de la Trinité, sous la direction de Till Aly, évoquera l'histoire musicale de l'église et du quartier qui le virent naître, et son double engagement vers le grand répertoire et la création contemporaine dans le domaine de la musique sacrée.

L'église de la Sainte-Trinité est inséparable du souvenir d'Olivier Messiaen (1908-1992), qui en fut organiste titulaire pendant plus de soixante ans. Composé en 1937 pour chœur mixte a cappella, O sacrum convivium est une de ses rares compositions liturgiques en latin, sur le texte d'une antienne de la Fête-Dieu attribuée à Saint Thomas d'Aquin, qui célèbre le mystère de l'Eucharistie. La pièce, d’une grande sobriété, se caractérise par une écriture homophonique et des harmonies riches et lumineuses, et témoigne assez tôt dans la carrière du compositeur de son univers sonore singulier, mêlant clarté modale, couleur harmonique et intensité contemplative.

Michèle Foison (née en 1942) est une élève d'Olivier Messiaen et la compositrice d’une quarantaine d’œuvres en partie inédites, dont de nombreuses compositions vocales accompagnées pour soliste ou pour chœur. Le Chœur de la Trinité a déjà travaillé avec Michèle Foison pour la création en 2023 de deux pièces de son cycle Tu es l'Amour en version orchestrale. Il interprétera cette fois son Requiem que la compositrice décrit en ces mots : « J’ai écrit ce Requiem en hommage à une amie qui m’a poussée à devenir chef d’orchestre. J’ai mis deux ans pour l’écrire en deux variantes, Requiem avec chœur de femmes et Requiem avec chœur mixte et orchestre ». Le Requiem fut créé en 2012 en l'église Saint-Pierre de Dreux en version pour ensemble à cordes, puis en 2018 à l'église Saint-Roch, sous une version orchestrale remaniée, par le Chœur de Paris sous la direction de Till Aly.  Le Chœur de la Trinité est heureux de pouvoir reprendre cette œuvre grâce au soutien de la SACEM.

Le Psaume 130 « Du fond de l'abîme » de Lili Boulanger (1893-1918), déjà donné en 2017 par le Chœur de la Trinité lors de deux concerts qui firent large place à la compositrice du IXe arrondissement,  est un chef d'œuvre et l’une des œuvres les plus marquantes de sa courte vie. Dans une vaste fresque pour chœur, solistes, orchestre et orgue, elle déploie une écriture d’une intensité dramatique exceptionnelle, où la supplication individuelle devient prière collective. L’orchestration sombre et puissante, alliée à des élans lyriques poignants, traduit à la fois l’angoisse existentielle et l’espérance spirituelle. 

Les Vêpres solennelles du dimanche (Vesperæ solennes de Dominica KV 321) de Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791), compositeur particulièrement cher à Olivier Messiaen, viendront conclure ce concert. Composée et créée en 1779 pour le service liturgique de la cathédrale de Salzbourg, la partition marque le retour de Mozart à la musique sacrée et au service du prince-archevêque Hieronymus von Colloredo, après son voyage à Munich, Augsbourg, Mannheim et Paris. Suivant la liturgie catholique des vêpres, elle met en musique cinq psaumes (Dixit Dominus, Confitebor, Beatus vir, Laudate pueri, Laudate Dominum) suivis du Magnificat. Le jeune Mozart y déploie sa vitalité musicale caractéristique et trouve un parfait équilibre entre l’écriture chorale majestueuse, les interventions des solistes et l’orchestre brillant, soutenu par les cuivres et les timbales.

 

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