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Yanis Benabdallah, ténor

Né à Rabat, Yanis Benabdallah est ténor lyrique, pianiste, chef de chœur et chef d’orchestre français, d’origine marocaine et hongroise.

Prix de piano au Conservatoire de Suresnes, il étudie la musicologie à la Sorbonne et obtient son Prix de direction de chœur en 2011 dans la classe de Valérie Fayet, puis se forme à la direction d’orchestre au Conservatoire royal de Bruxelles et auprès du chef Amine Kouider. Après avoir été assistant au Chœur et Orchestre philharmonique international et directeur musical du Chœur Paris 1 Sorbonne, il se consacre aujourd’hui pleinement à sa carrière de chanteur.

Il fait ses débuts en 2007 à Cherbourg avec Ange Pitou (La Fille de Madame Angot, Lecocq), puis interprète les rôles de Falsacappa (Les Brigands, Offenbach), Cordiani (Andrea del Sarto, Daniel Lesur), Néron (Le Couronnement de Poppée, Monteverdi), Orphée (Les Malheurs d’Orphée, Milhaud) et les Liebeslieder Walzer de Brahms.

En 2013 il débute à Budapest au festival « Verdi Wagner » (airs de La Traviata, Macbeth et Rigoletto de Verdi), puis aborde deux importants rôles mozartiens : Don Ottavio (Don Giovanni) et Tamino (La Flûte enchantée), celui-ci en plusieurs langues.

Avec le rôle de Don José (Carmen, Bizet) à la Philharmonie de Budapest en juin 2015, sa carrière prend son essor en Hongrie et maints théâtres l’invitent en des premiers rôles : Nemorino (L’Elisir d’amore, Donizetti) à Szeged, Tamino à Budapest et Miskolc, Don José au Mans et à la Seine Musicale, Alfredo (La Traviata, Verdi) à Alger, Le Mans, Alençon, Arad en Roumanie, Ismael (Nabucco, Verdi) à la Seine Musicale, Roméo (Roméo et Juliette, Gounod), Orphée (Orphée aux Enfers, Offenbach) et Ferrando (Così fan tutte, Mozart) à Rennes, le Menuisier (L’Armoire magique, Farkas Ferenc) au Vigadó de Budapest, Franz (Das Rösli vom Säntis, Franz Curtis) à Zurich.

À la Bibliothèque nationale de France à Paris, il a chanté aux côtés de Karine Deshayes des extraits des Troyens de Berlioz, accompagné au piano par Jeff Cohen.

Sa formation musicale complète lui permet de chanter aussi bien l’opéra, le lied et la mélodie que l’oratorio, avec des œuvres sacrées de Mozart (Messe du Couronnement, Vêpres solennelles d’un confesseur, Messe en ut, Requiem), Haydn (La Création), Honegger (Le roi David), Britten (le Samaritain dans la Cantata misericordium), Rossini (Petite messe solennelle), Schubert (Messe n° 6 en mi bémol majeur), Dvořák (Stabat Mater), Haendel (Le Messie), Jean-Sébastien Bach (Magnificat, Messe en si mineur) et Beethoven (Neuvième symphonie). Il vient d’enregistrer son premier oratorio contemporain en langue arabe : La légende de Néré de Tarik Benouarka.

Yanis affectionne spécialement l’art du récital : Dichterliebe (Schumann) à Miskolc, mélodies belcantistes (Bellini, Tosti, Rossini) au festival « les Harmonies », au festival de Mayanne, au Laval Opera Festival, La Bonne Chanson (Fauré) avec Marie-Christine Barrault, accompagné au piano par Jeff Cohen et Christian Ivaldi, à l’Académie Francis Poulenc. Par ailleurs, Yanis se produit très souvent en récital avec sa femme, la soprano Vamosi Katalin, pour chanter notamment les grands duos romantiques.